jueves, 3 de julio de 2008

PLAZA DE MAYO - Place de Mai

La « Paza de Mayo » C’est, sans aucun doute, le centre historique, politique et des grands faits et événements vécus aussi bien par la ville que par le pays. Cette place a été témoin d’innombrables faits historique :
-Discours politiques dans le balcon de la “Casa Rosada”.
-Révolutions.Manifestations politiques et ouvrières.
-Rebellions.
-Coup d’états.
-Eva Perón.
-La communication de la Guerre du Malvinas.
-Et des autres événements aussi importants de notre histoire.

PLAZA DE MAYO - 1864

Photos de Place de Mai : http://www.buenosairesantiguo.com.ar/plazademayoyalredagn/index.htm

Quand don Juan de Garay fonda « La Santísima Trinidad » (ancien nom de la ville) et le Port de Santa María de los Buenos Ayres (nom qui après quelques changements devint le nom actuale), le11 juin de 1580 (jour de la fondation de Buenos Aires) il choisit cet endroit pour planté l’arbre appelé de la justice, symbole de la justice qui serait distribuée au nom de Sa Majesté le Roi de Castille et des Indes. Les lois espagnoles indiquaient que lorsqu’une nouvelle ville était fondée aux « Indes » un espace vide était déterminé, La Plaza Mayor a été utilisée comme de emplacement de justice, de lieu de réunions civiques, militaires, religieuses et de marché.


Cette place, qui eut plusieurs noms, fut pendant presque un siècle (1801 / 1883) divisée par une construction que l’on appelait « La Recova ». Son but était de servir de lieu de ralliement pour les charrettes et de place de marché.

LA RECOVA

Autour de la Place de Mai se trouvaient, depuis de la fondation de la ville, les principaux bâtiments publics :
Le Fort, aujourd’hui siège du Présidente de la République.
Le Chapitre, aujourd’hui Musée.
L’Eglise, aujourd’hui cathédrale de Buenos Aires.
La place était le lieu de rencontres des charrettes, place de marché certains jours, lieu de réunion des colonisateurs intéressé pour des nouvelles et le témoin de tus les événements importants qui eurent lieu à Buenos Aires.

LE FORT
Au centre de la place, on peut voir un monument d’une grande signification pour les Argentins, c’est la Pyramide de Mayo. Cet obélisque, qui est couronné d’une sculpture représentant La République, est connu sous le nom de « Altar de la Patria » (Autel de la Patrie). On décida de la choisir en 1811, un an après la Révolution de Mai, qui signifia le détachement de l’ancien Royaume del Río de la Plata de la couronne espagnole, et son emplacement original fut face ou Chapitre. Lorsque « La Recova » qui occupait le centre de la place fut détruite, il fut décidé de transférer la Pyramide à son emplacement actuel (1912). La pyramide est le premier monument de la patrie qui a eu la ville de Buenos Aires.

PYRAMIDE - 1854

PYRAMIDE - 2008

Au cours de la dernière dictature militaire qui gouverna le pays entre 1976 et 1983, c’est ici que se réunissaient les « Mères de la Place de Mayo », qui défilaient en silence pour réclamer leurs fils « disparus ». Leur emblème est un fichu blanc (au début elles ont utilisé des couches).

DETAIL DES FICHUS DES MERES

Dans 1870, une commission a été chargée d'ériger une monument au général Manuel Belgrano, celui qui a été un intellectuel, un avocat, un économiste, politique et militaire argentin militant de la guerre l'Indépendance et le créateur du drapeau argentin. Cette commission a confié au sculpteur français Albert-Ernst Carrier-Belleuse la réalisation de la statue du grand homme, celui qui à son tour a confié Manuel de Sainte Coloma la réalisation du cheval. Cette sculpture du cheval a été le premier monument effectué par un sculpteur argentin. Le monument a été inauguré par Domingo Faustino Sarmient o le 24 septembre de 1876.

MONUMENT EQUESTRE DU GENERAL BELGRANO

Dans 1870 on a placé aussi dans la Place de la Victoire, au est et les ouest de la Pyramide, deux fontaines qui existent encore mais déjà non dans la place mais dans l'intersection des avenues 9 juillet et Cordoba. Du au fait que le pays manquait de sculpteurs célèbres, le gouvernement avait choisi d'acquérir des reproductions, effectuées par la fonderie artistique qui a offert le meilleur prix « Du Vall D´Osne » celui qui avait reçu la médaille d'or dans l'Exposition Universelle de Paris dans 1867.

Entre d'autres événements
Le 17 octobre 1945 une manifestation populaire formée, majoritairement par des travailleurs des zones manufacturières dans la périphérie de la ville, obtient la libération alors du colonel Perón, arrêté par le gouvernement militaire d’el qui était partie comme Secrétaire de Travail ; et qui plus tard serait élu comme président de l'Argentine. Le fait a provoqué le dégoût de secteurs de la classe moyenne et haute, parce qu'il a été vu comme une invasion de la ville par ceux appelés péjorativement «cabecitas negras » petite tête noires. A partir de cette date est rappelée par le mouvement peronista comme le Jour de la Loyauté.

Tout autour de la Place de Mai se trouve des bâtiments imposants d’une importance historique et artistique :
-La Maison du Gouvernement «La Casa Rosada»
-Le siège du service d'intelligence de l'état «SIDE»
-Le bâtiment de la Banque de la Nation Argentine.
-Le bâtiment du Ministère de l'Économie de la Nation.
-Le bâtiment de l'administration fédérale de revenus public «AFIP»
-La Cathédral Métropolitaine.
-La Municipalité de la Ville Autonome de Buenos Aires.
-Le Musée Historique du Chapitre et de la Révolution de Mai.

LA CASA ROSADA
Occupant l’emplacement qui autre fois donnait directement sur le fleuve se trouve l’actuelle Maison du Gouvernement, plus connue sous le nom de Casa Rosada (Maison Rose) dû à la couleur avec laquelle elle est traditionnellement peinte, C’est le siège de Pouvoir Exécutif et par conséquent le siège du Président de la Nation dès 1862.
À l’endroit qu’elle occupe, se trouvait le Fort de Buenos Aires, quelque fois appelé « Forteresse Royale de San Juan Baltasar de Austria ».
Le bâtiment que l’on peut actuellement voir est la conjonction de différentes constructions réalisées tout au long de son histoire. Ainsi, en 1853, une partie de l’ancien fort fut démolie, en 1873 le Président de l’époque Domingo F. Sarmiento fit construire l’aile gauche qui serait occupée par la Casa de Correos y Telégrafos (La Poste), et en 1882 le Président Julio A. Roca destina l’autre extrémité du bâtiment au siège des autorités nationales. Entre le deux palais se trouvait un vaste passage qui unissait la Place de Mai à un bâtiment où se trouvait la Douane. L’arc qui le recouvre aujourd’hui et qui relie les deux ailes fut réalisé en 1894, œuvre de plusieurs spécialistes…

MAISON ROSE - 1890

Ceste pour cette raison que, si l’on observe attentivement, on pourra identifier trois styles architecturaux différents.
La Casa Rosada présente cette couleur pour des raisons que les historiens ne parviennent pas à expliquer, bien que l’on dise populairement que, à l’origine, les couleurs de la chaux et du sang des bovins se mêlèrent pour donner la tonalité particulière à ce bâtiment si important.

MAISON ROSA

Les soldats portés devant le portique central appartiennent au Régiment des Grenadiers à Cheval General José de San Martin, et forment l’escorte personnelle du Président de la République.
Le balcon de l’étage supérieur, en plus d’être la scène d’actes populaires pendant différents présidences, prit de l’importance pendant le mandat de Juan Domingo Perón, étant donné que c’est de là que furent prononcés de nombreux discours, y compris par son épouse Eva Duarte de Perón. Le Balcon historique date de 1900 et représente pour les Argentins plus qu’un simple balcon: c’est le symbole du pouvoir institutionnel et témoin des événements les plus importants. À l’occasion du tournage de film « Evita » Joué par l’artiste Madonna, une autorisation fut obtenue pour y tourner une scène.
Vous pouvez visiter le Musée du Casa Rosada, avec plus de 10,000 pièces historiques des différents periodes présidentiels.

LO BATIMENT DU SIDE
Lieu où on trouvait anciennement l'Hôtel Argentin, où José Hernández a terminé d'écrire le Martín Fer. Il est actuellement siège du service d'intelligence de l'état (SIDE) où on effectue des rapports pour l'Exécutif national.

LO BATIMENT DE LA BANQUE DE LA NATION ARGENTINE
Le bâtiment est le siège central de cette banque. Entre 1857 et 1888 a fonctionné le premier Théâtre Colon, pendant que l'actuel bâtiment a été construit entre 1940 et 1955 projeté par Alejandro Bustillo. L'enceinte est couverte avec une chambre forte qui est une de plus grande du monde, puisque ses dimensions sont de 50 mètres de diamètre par 36 de hauteur.

LO BATIMENT DE L’AFIP
Il est construit dans le lot qui occuperait la maison Antonio González Balcarce et une partie de l'ancien Congrès de la nation Argentine qui sesionara là entre 1864 et 1905. De cet ancien bâtiment on conserve seulement la salle de sessions, qui permettait la présence de 800 spectateurs, l'entrée et une partie du mobilier. On trouve aussi dans son intérieur la bibliothèque de l'Académie Nationale de l'Histoire.

LA CATHEDRAL METROPOLITANE DE BUENOS AIRES
La Cathédral a expérimenté beaucoup des changements. Depuis son origine simple, une construction en boue et en paille, le désir d’améliorer le bâtiment fut constant. Ses murs furent d’abord remplacés par des briques et sa toiture par des tuiles espagnoles. Ensuite, elle grandit avec la ville et en 1882, elle acquit l’aspect que nous pouvons admirer aujourd’hui.

Son style est nettement néo-gréco-romain, avec douze colonnes qui représentent les Douze Apôtres et qui soutiennent un frontispice où est représentée une scène biblique : la rencontre de Joseph et de son père. Le relief est l’œuvre de l’artiste française Joseph Dubourdie. Sur la façade on trouve également une Lampe Votive, en hommage au Libérateur General San Martín et Soldat Inconnu de l’indépendance.


L’antérieur de la Cathédrale possède cinq vastes nefs, et le Grand Autel, plusieurs fois modifié, possède de riches sculptures et stalles. Une des nefs latérales donne accès au Mausolée du General don Jose de San Martin, qui mourut en France en 1850. Ses restes, comme il le souhaitait, furent rapatriés et placés dans cette chapelle construit à cet effet.
Les restes du Général Juan Gregorio de Las Heras, du Général Tomás Guido et du Soldat Inconnu de l’Independence reposent à côté de Libérateur de trois pays américains (Argentina, Chili et Pérou).

MUNICIPALITE DE LA VILLE AUTONOME DE BUENOS AIRES
La Municipalité (Mairie, hôtel-de-ville) est siège du pouvoir exécutif et par conséquent siège de chef de gouvernement de la Communauté. Il fut construit entre 1891 et 1902 par l’ingénieur Juan María Cagnoni, conformément à un projet de l’architecte Juan Antonio Buschiazzo.

Ce palais combiné des éléments de différents styles européens : façade néo-renaissance italienne, secteurs avec des styles architecturaux allemands et mansardés et couronnements de styles français. La façade qui donne sur la Place de Mai présente une coupole avec une tour et une horloge.

CHAPITRE DE LA VILLE (CABILDO DE BUENOS AIRES)
C’est un bâtiment de grande importance traditionnelle et qui fut déclaré Monument Historique National.
L’institution d’origine espagnole appelée chapitre était une ébauche de participation populaire dans les décisions aux temps éloignés des colons. Après sa construction Le bâtiment public était utilisé comme siège des autorités du Vice-royauté du « Rio de la Plata », et aussi utilisé comme prison.
C’est ici que se réunissaient les habitants les plus importants pour exercer les fonctions de la Mairie. Leurs compétences étaient les sujets d’éducation, propreté, prison, police, ravitaillement, édification, défunts, etc.
Le premier gouvernement “Criollo” s’établissait ici et même les premiers signes de l’Independence de Espagne, appelé la Révolution de Mai en 25 mai 1810.
L’ancien Chapitre date de 1608. Depuis 1608 jusqu'à 1940 il a subi diverses modifications structurelles.

CHAPITRE - 1864

Ce fut une construction précaire au débout puis petit à petit elle s’améliora lorsque des bois durs, des toits en tuiles, des murs en briques cuites et des décorations y furent ajoutes. En 1725 l’Architect jésuite Andrés Blanqui conçut le nouveau bâtiment, dont il ne reste presque rien aujourd’hui.
L’original se composait de onze arcs sur deux étages, dont seuls cinq ont survécu : trois furent réduits pour ouvrir l’avenue de Mayo (1889) et trois autres pour l’ouverture de la Diagonal Sud (1931).
En 1940, l'architecte Mario Buschiazzo a reconstruit l'aspect du « Cabildo » colonial, en se basant divers documents historiques.

EL CABILDO - LE CHAPITRE

La construction actuelle, qui est le siège de Musée Historique du Chapitre et de la Révolution de Mai, profite d’une double série d’arcs, d’une tour de deux étages et d’une horloge, un grand vestibule et la Salle Capitulaire avec des blasons, des meubles de l’époque hispanique, des tableaux et des pièces et bijoux du XVIII siècle. Dans la cour on peut observer une citerne de 1835, qui appartenait à la maison natale de Manuel Belgrano, politicien, militer et créateur du Drapeau argentin.

TROIS ARTERES PARTICULIERES
Depuis la Plaza de Mayo et en regardant vers le Chapitre, on aura une intéressant vue sur les trois artères caractéristiques de la Ville. A droite et à gauche, les deux seules avenues diagonales que comte Buenos Aires.


La première est appelée Diagonal Sud « Julio A. Roca » et son tracé a permis l’emplacement de plusieurs édifices publics d’importance comme la Législature de la Ville (Conseil Délibérant), plusieurs ministères et services administratifs officiels.

La deuxième, appelée Diagonal Nord « Presidente Roque Sáenz Peña », fut ouvert pour relier la Place de Mai à la zone de l’Obélisque et permettre une vaste perspective.


Au milieu des deux diagonales, se trouve une large rue avec un caractère propre : L’Avenue de Mayo. Cette rue traditionnelle et attirante fut inaugurée le 9 juillet 1894, lorsque don Torcuato de Alvear était l’intendant Municipal, et avait décidé d’ouvrir une communication entre la Place de Mai et ce qui serait le Congrès National.
L’idée fut avancée pour l’époque et demanda l’expropriation et la démolition de nombreux édifice appartenant à la meilleure société de Buenos Aires.

AVENUE DE MAYO ET LE CONGRES NATIONAL

L’inauguration signifia que la ville était entrée dans la modernité parce que l’époque de la « Grande Bourgade » était terminée. L’Avenue de Mayo devient la préférée de la collectivité espagnole et dans ces nombreux théâtre régnait la zarzuela, tandis que dans quelque confiseries on demandait du chocolat et des churros (beignets) « a la madrilène ». Aujourd’hui, en plus de son imposante perspective, ses majestueux bâtiments (dont beaucoup furent restaurés par la Couronne Espagnole en commémoration des 500 ans de la Découvert de l’Amérique) et ses cafés traditionnels, c’est la rue choisie par les Présidents de la Nation le jour de leur élection qui parcourent le trajet qui unit la Maison du Gouvernement et le Congés en saluant le peuple.